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Vidéo de présentation de la rénovation de l’Aula des Cèdres. Réalisation Trivial Mass.

Magic Window est une pièce chorégraphique en réalité augmentée créée pour l’Aula des Cèdres à Lausanne. Les visiteurs équipés d’un smartphone IOS compatible pour la réalité virtuelle installeront une app gratuite sur leur appareil pour y découvrir l’expérience. En scannant les marqueurs disposés dans l’espace extérieur et intérieur de l’Aula, ils feront apparaître sur leur écran des danseurs virtuels mêlés à la réalité de l’architecture.
Magic Window a été imaginée pour l’espace de l’Aula et l’architecture élégante de Jean Tschumi. Il s’agissait pour cette intervention artistique de proposer un projet n’ayant pas d’impact sur le site, une œuvre qui soit, éphémère pour l’utilisateur mais pérenne sur le site. La réalité augmentée, une technologie innovante permettant d’inclure des corps virtuels dans l’espace réel s’est immédiatement imposée comme le medium de choix.
Cette œuvre pour ce bâtiment de Jean Tshumi entre en résonnance avec l’esthétique de mon enfance. Né en 1964, peu après la construction de l’Aula des Cèdres, fils du peintre et artiste concret Arthur Jobin j’ai baigné dans l’abstraction géométrique durant toute mon enfance.
Pour cette pièce virtuelle, j’ai imaginé des danses abstraites qui soient en résonance avec l’architecture du lieu, comme un complément visuel et contemporain au constructivisme minimal de cette architecture des années soixante. En jouant avec les perspectives et les échelles de grandeur, je cherche à mettre en relation la taille des corps avec celle du bâtiment.
Pour que des mouvements apparaissent virtuellement et de façon stable dans l’espace de l’Aula, il a fallu inclure dans l’espace réel des « marqueurs » qui doivent être « scannés » par les visiteurs. Éléments concrets et fonctionnels nécessaires au déclanchement des séquences de réalité augmentée, 7 marqueurs sont répartis autour et à l’intérieur de l’Aula. Situés à l’endroit du début de chaque séquence, ils offrent un point de vue stylisé sur l’architecture.

Gilles Jobin

 
Biographies

Gilles Jobin
De renommée internationale, le chorégraphe Gilles Jobin signe dès 1995 des pièces qui lui assurent l’engouement de la critique et du public. Affirmant une écriture chorégraphique hors des cadres esthétiques établis, il s’impose  rapidement comme le chef de file des chorégraphes suisses indépendants créant plus d’une vingtaine de pièces dont certaines comme A +B=X (1997) ou The Moebius Strip (2001) deviendront des références sur la scène chorégraphique mondiale. Passionné par les nouvelles technologies de l’image, il signe en 2013 le film en 3D WOMB, puis le duo FORÇA FORTE pour lequel il mènera ses premières expériences de capture de mouvement. En 2017, il crée VR_I, une pièce chorégraphique en réalité virtuelle immersive qui sera invitée au festival du film de Sundance et à la Motra de Venise. Ambassadeur des arts et des sciences, Gilles Jobin  est régulièrement invité à donner des conférences en Suisse et à l’étranger. En 2015, il reçoit des mains du conseiller fédéral Alain Berset le Grand Prix Suisse de Danse octroyé par l’Office Fédéral de la Culture.

Camilo De Martino a suivi une formation de designer multimédia à l’Eikon (Fribourg – Suisse). Dès 2013, il travaille dans le domaine du cinéma et de la vidéo d’art pour différentes productions cinématographiques au sein de Ciné3D, l’association des frères Guillaume, notamment La nuit de l’ours et Le conte des sables d’or. Assistant réalisateur de Gilles Jobin pour le film 3D WOMB, il est ensuite assistant réalisateur de la performer et artiste visuelle La Ribot pour son Film Noir. Après avoir travaillé en Croatie sur le documentaire animé Chris The Swiss de Anja Kofmel, Camilo De Martino s’est vu confier la direction de production pour VR_I de Gilles Jobin et Artanim. En 2017, le Canton de Fribourg lui a attribué un séjour de six mois à la résidence artistique « Im Wedding » à Berlin, pour le développement d’un projet personnel. Pour la Cie Giles Jobin, il est directeur créatif sur Magic Window, Real Time et la Comédie virtuelle.

Tristan Siodlak est spécialisé dans la modélisation 3D, la réalité virtuelle (VR), ainsi que tout ce qui gravite autour de ce medium. Après un Bachelor en Infographie et Animation 3D à l’Ecole Bellecour (Lyon), il s’oriente vers le jeu vidéo en travaillant chez Artefact Studio à Lyon, puis durant trois ans au Kenzan Studio à Genève, où il collabore notamment à des projets publicitaires, à la création d’un niveau de jeu, à des projets de réalité augmentée, à des rendus pour l’architecture, ou encore à des projets de VR en temps réel. Pour Gilles Jobin, et en partenariat avec Artanim, Tristan Siodlak a réalisé la modélisation, les textures, l’éclairage et le rendu de l’ensemble des décors et des personnages de VR_I.  Pour la Cie Gilles Jobin, il est Lead Artist 3D sur VR_I (2017), Magic Window (2019), Real Time (2020) et la Comédie virtuelle (2020).

Susana Panadés Diaz étudie la danse classique et contemporaine à l’Institut del Teatre de Barcelone De 1989 à 1995 avant d’intégrer le programme P.A.R.T.S à Bruxelles, dirigé par Anne Teresa de Keersmaeker. Elle a travaillé avec la compagnie de Caterina Sagna en 2001, sur la création Sorelline. De 1999 à 2004, elle a travaillé en tant qu’interprète avec Fabienne Berger pour les créations Azur Blues, Natal, Océane Lili et Avril en mai. Depuis 2005, elle travaille avec Gilles Jobin en tant qu’interprète sur Double Deux (2006), Text To Speech (2008), Black Swan (2009), The Missing Link – Le Chaînon Manquant (2010), Spider Galaxies, Shaker Loops (2011) et QUANTUM (2013). Elle a fait partie de la distribution des re-créations de The Moebius Strip (Pachuca, 2007) et A+B=X (Paris, 2010) et a également travaillé comme assistante artistique et responsable multimédia de la compagnie. En 2009, Susana Panadés Diaz travaille sur le projet de Rudi van der Merwe « I’d like to save the world, but I’m too busy saving myself« . En 2012, elle créé S.P.A.C.E. avec les danseurs sud-africains Thami Manekehla et Thabiso Pule, sur une musique originale d’Oscar Martin et Fernando de Miguel au Festival de la Bâtie, à Genève. En 2015, elle a dansé pour la performance Trophées de Rudi Van der Merwe. En 2015, Susana Panadés Diaz fait partie du cast du film en 3D de Gilles Jobin WOMB. En 2016, elle crée le duo FORÇA FORTE aux côtés de Gilles Jobin.

Victoria Chiu a reçu une formation au Victorian College of the Arts – Université de Melbourne. Elle y a obtenu une Licence en Danse et a suivi des cours de théâtre. Elle a travaillé pour de nombreux chorégraphes et compagnies en Europe et en Australie : Cie Nomades, Gilles Jobin, Micha Purucker, Jozsef Trefeli, Fiona Malone, Bernadette Walong, etc. Elle a été membre du Dancehouse Housemate XI, notamment pour la pièce Floored (2013). Victoria a été artiste résidente au Footscray Community Arts Centre en 2013, jusqu’à la création de la pièce Do You Speak Chinese? en 2015, lors du Matlhouse season for Dance Massive, puis au Shanghai International Arts Festival RAW!Land and Bendigo. Victoria a ensuite collaboré avec Arts Fission – Singapour, pour la chorégraphie de Fire Monkey, puis elle a créé Grotto, une pièce pour le festival triennal AsiaTOPA en Australie. Elle devrait prochainement collaborer avec Linda Sastradipradja et Candy Bowers. Pour la Cie Gilles Jobin, elle danse Double Deux (2006), VR_I (2017) et Magic Window (2019).

Diya Naidu a compté durant près de 8 ans parmi les membres de Attakkalari, une compagnie pionnière dans le domaine de la danse contemporaine en Inde. Diya s’est formée aux arts martiaux indiens, à la danse classique et traditionnelle indienne, au yoga ou encore à la danse contemporaine. Depuis 2014, elle se produit en tant que chorégraphe et artiste indépendante. Elle a créé différentes pièces à l’international, notamment lors de résidences d’artistes soutenues par Pro Helvetia ou le Goethe Institut. Récemment, Diya Naidu a travaillé sur les thèmes du genre, de l’intime, de la perception de l’âge ou encore de celui des castes dans son pays d’origine. Pour la Cie Gilles Jobin, elle danse dans elle danse dans VR_I et Magic Window.

Tidiani N’Diaye commence la danse à Bamako, sous la direction de la chorégraphe haïtienne Kettly Noël; il obtient en 2009, le Premier prix du Bal des Donkelaw, organisé par l’Institut français de Bamako et Donko Seko pour sa pièce Être différent. Il entre au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh en 2011 et obtient le diplôme national supérieur de danseur professionnel et une Licence en art du spectacle à l’Université de Paris VIII en 2013. En septembre 2013, il entre au Centre National Chorégraphique de Montpellier au sein du Master ex.e.r.ce, sous la direction de Mathilde Monnier dont il sort diplômé en 2015. Depuis 2010, il mène des projets entre danse et art numérique. En 2010, il crée la structure Copier Coller (centre de ressource multimédia et de création artistique) à Bamako, puis en 2013 la Cie Copier Coller à Angers (France). Tidiani a notamment dansé pour la Cie Gilles Jobin dans Le Chaînon Manquant, VR_I et Magic Window, pour la Cie Blonba dans Alla te Sunogo (France / Mali), ou encore pour la Cie Dagada dans Grenzland (Allemagne).

Maëlle Déral est originaire de Saint Etienne. Elle suit la formation du danseur interprète à Coline (Istres) où elle travaille avec des chorégraphes comme Mathilde Monnier et Nacera Belaza. Plus tard, elle travaille avec Shlomi Tuizer et Edmond Russo sur la pièce Encercling et avec Georges Appaix sur la création Drinking the rain.  En 2014, elle participe à la création de Luc Petton Light Bird. Depuis 2015, elle co-dirige la cie Le Scribe avec El Shafey Adel. Titulaire du D.E en danse contemporaine depuis 2017, elle intervient régulièrement auprès d’un public varié.  Elle collabore avec la compagnie Shonen d’Eric Minh Cuong Castaing autour du projet Vibes, Lauréat Dansathon 2018, projet européen danse et nouvelles technologies, Biennale de la danse Lyon. Elle collabore actuellement avec la Cie Gilles Jobin à Genève et fait partie de la pièce de danse en réalité augmentée Magic Window (2019) et Real Time (2020)